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En Vitrine UOF/Le Labo - L'Épingle filante de Noémie Roy

Le Carrefour des savoirs et de l'innovation et le Pôle Études et recherche en Cultures numériques de l’Université de l’Ontario français sont ravis de vous convier au deuxième et dernier vernissage de la deuxième édition du projet en Vitrine en partenariat avec Le Labo, centre d'arts médiatiques francophone de Toronto. Ce deuxième volet, intitulé Résistances silencieuses et commissarié par Mathilde Rousseau, nous invite à découvrir deux projets artistiques portant sur l'intime et invitant à la douceur, au ralentissement et au soin.

Le Jeudi 13 février 2025 à 18h00 au Campus de l’UOF (9 Lower Jarvis Street, Toronto, ON, M5E 0C3), venez apprécier l'univers poétique et poignant de Noémie Roy et partagez avec nous un moment d'échange artistique et culturel. Noémie Roy est écrivaine, et nous propose une mise en espace d'un de ses poèmes issu du recueil L'Épingle filante. Vous aurez également l'opportunité de découvrir le projet de médiation numérique réalisé par l'étudiant Steve Junior Kawe du programme de baccalauréat en cultures numériques à l’UOF, centré sur l'œuvre de Noémie. Nous comptons sur votre présence pour faire de cet événement un succès.

Cette exposition, présentée par l’Université de l’Ontario français et Le Labo, se tiendra à l’entrée du campus du 13 février au 19 mars 2025 inclus.

Au plaisir de vous y retrouver!

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L'artiste

Noémie RoyCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre est autrice, artiste pluridisciplinaire et enseignante. Elle a participé à certains numéros des revues Exit et Zinc. En 2021, elle publie son premier recueil de poésie Parmi celles qui flambent (Les Herbes rouges). Née au Québec, elle emménage à Oshawa en 2022. Si elle visite les interstices des provinces, des disciplines et des genres littéraires, son travail explore toujours les différentes facettes de la transformation : le vieillissement, la guérison, le soin, et ce, avec le besoin de se lier à soi, aux autres et au monde.

La commissaire:

Mathilde Rousseau est une travailleuse culturelle et commissaire émergente basée à Toronto. Elle a étudié l'histoire de l'art à l'École du Louvre à Paris, puis la médiation culturelle. À travers son travail, elle s'engage à promouvoir l'inclusion de tous les publics et à lutter contre l'élitisme dans le domaine de l'art. Elle explore également de nouvelles voies de résistance face aux dérives de nos sociétés post-modernes, aux systèmes oppressifs et écocides, en plaidant pour le ralentissement, la douceur et le soin.

Pour en savoir plus sur le projet global:

La vitrine est traditionnellement un dispositif conçu pour protéger, préserver et mettre en valeur des objets précieux, qu'il s'agisse d'œuvres d'art, d'artefacts anciens ou de bijoux rares. À travers le projet artistique Résistances silencieuses, la vitrine du Labo, installée au rez-de-chaussée de l’Université de l'Ontario français, vise à étendre cette fonction à une notion impalpable: l'intime.

Comment prendre soin de nos espaces intimes? Comment les réenchanter?

Face à un monde toujours plus hostile, face à des sociétés où la violence, la croissance et l'appropriation dictent les règles, une résistance liée à la douceur, la lenteur et la sobriété est ici proposée. Il s'agit de renverser les perspectives dominantes en mettant en avant le soin et la délicatesse, souvent associés au féminin et méprisés dans une société patriarcale qui valorise la force et la domination, afin de les revendiquer comme des valeurs universelles.

La vitrine devient ainsi un écrin protecteur et réconfortant permettant de dévoiler deux projets hautement intimes, deux voix de femmes, qui nous susurrent à l'oreille des récits corporels et spirituels empreints d'une grande sensibilité: Morphogenesis I de Tania Love et L'Épingle filante de Noémie Roy.

En partenariat avec le Pôle d’études et de recherche en cultures numériques et le Carrefour des savoirs et de l’innovation de l'Université de l’Ontario français, ce projet inclura un travail de communication numérique et médiation culturelle par les étudiant.e.s en cultures numériques. Stéphanie Salgo et Steve Kawe travailleront en étroite collaboration avec les artistes pour développer un dispositif favorisant l'appropriation des œuvres par les publics.