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L’humain au centre des interactions numériques

Pour son 40e anniversaire, la délégation générale Wallonie-Bruxelles à Québec, en compagnie de l’organisme Francophonie sans frontières, a organisé une conférence le Matin francophone sur les savoirs et le numérique.  Un événement hybride et original qui a permis à la communauté de clôturer le Mois de la francophonie.

Responsable du pôle d’études et de recherche en cultures numériques, la professeure Hela Zahar a participé à la conversation en soulignant l’importance de travailler par projet pour développer l’esprit critique de ses étudiant.e.s mais aussi pour les sensibiliser aux transformations liées au numérique dans les milieux professionnels.

« C’est très important de déterminer les compétences que l’on peut offrir à la future génération » dit-elle, « il faut se poser la question suivante, quelles sont les transformations liées au numérique dans la vie professionnelle? » Selon elle, l’UOF peut contribuer à la réponse par le fait même que celle-ci œuvre étroitement avec son Carrefour francophone du savoir et de l’innovation. « On peut voir ce qui se passe réellement sur le terrain et on connecte cela avec nos cours pour essayer de donner un maximum de compétences qui sont en lien avec celui-ci. » 

Dans ses cours, la professeure Zahar questionne ses étudiant.e.s sur le type de relations sociales qu’elles et ils souhaitent créer, mais aussi, sur les nouvelles interactions sociales qu’elles et ils aimeraient avoir. Elle rappelle qu’il est primordial de mettre l’humain au centre des interactions numériques.  « On essaye de comprendre et de sensibiliser nos étudiant.e.s au fait qu’un média numérique a ses règles de fonctionnement qui établissent la nature des liens sociaux qui s’y expriment et s’y créent. Ces liens sont entre autres tributaires de la forme, la nature et le fonctionnement du média numérique et ont une incidence sur le type de lien social créé. »

Alors qu’elle a choisi de mettre le téléphone intelligent au cœur du programme de première année, la professeure est ravie de voir que ses étudiant.e.s prennent conscience qu’elles et ils l’utilisent pour des raisons et des plateformes bien différentes. Mme Zahar explique cela par la pluralité d’origine et du vécu de ses étudiant.e.s. « Cette prise de conscience nous amène à développer ensemble un cadre d’analyse à partir de leurs observations et de développer des connaissances et du savoir sur des pratiques et les fonctionnalités du numérique. »


Anaïs Latulippe
Anais.latulippe@uontario.ca