Fermer le menu mobile Fermer le menu mobile
Des questions ? Lien externe au site. Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

La présidente du Conseil de gouvernance de l’UOF, Dyane Adam a témoigné devant le Comité permanent sur les langues officielles de la Chambre des communes

Dans le cadre de son étude du soutien fédéral pour les institutions postsecondaires de langue française ou bilingues en situation minoritaire, le Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes, a récemment invité Dyane Adam, présidente du Conseil de gouvernance de l’Université de l’Ontario français (UOF), à faire partie d’un panel de témoins.

C’est ainsi que le 8 juin dernier, Mme Adam s’est prononcée sur la question touchant le soutien fédéral pour les institutions postsecondaires de langue française en situation minoritaire afin d’alimenter les travaux du Comité en la matière.

Dans le cadre de son intervention, Dyane Adam a tout d’abord fait état de l’importance que les établissements postsecondaires de la minorité francophone, comme l’UOF, reposent avant tout sur un financement adéquat et stable afin d’assurer leur viabilité et vitalité à long terme. Elle a souligné le rôle primordial qu’a joué le gouvernement fédéral, par l’entremise de la ministre du Développement économique et des Langues officielles, dans la création de la première université autonome de langue française en Ontario au cours des dernières années.  Mme Adam a toutefois indiqué que ce genre d’appui financier bien que significatif s’inscrit selon une logique de financement ponctuel de projet. Pour assurer la pérennité à long terme des universités dans le contexte francophone minoritaire, ce type de financement s’avère insuffisant voire inadéquat a-t-elle fait remarquer en proposant que le gouvernement fédéral élargisse son action et s’engage à verser un financement de fonctionnement stable et récurrent à ces institutions.

Dyane Adam a ensuite notamment expliqué que les institutions qui desservent une population francophone restreinte en nombre doivent tout de même offrir une gamme de programmes d’études suffisante pour répondre aux besoins diversifiés en main d’œuvre de leur communauté et de la société et qu’elles nécessitent donc des fonds d’appui distinct pour leur permettre d’accomplir leur mandat spécifique et souvent unique dans leur province. En outre, elle a notamment indiqué qu’en multipliant les programmes, ces universités devront dispenser des programmes avec moins d’étudiants et donc, moins de revenus et que dans cette situation, le financement de base ne peut être calculé de la même façon que les universités de la majorité anglophone.

 

En conclusion de son intervention la présidente du Conseil de gouvernance de l’UOF a recommandé au gouvernement fédéral qu’il développe un programme permanent et distinct d’appui au financement des établissements postsecondaires en contexte francophone minoritaire incluant deux composantes :

  • Le volet actuel de fonds de démarrage ou par projet à durée limitée ;
  • Un nouveau volet qui vise un véritable financement de base permanent des établissements.

Les éléments mis en avant plan ainsi que la recommandation formulée ont manifestement convergé avec les mentions effectuées par les autres témoins convoqués pour alimenter les réflexions du Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes.

 

Pour consulter l’ensemble des allocutions des témoins qui ont été amené à comparaitre :  https://bit.ly/3xwcovT Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Veuillez noter que l’intervention spécifique de Dyane Adam se trouve à

16 h 46 14.