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Notre université

Memoriam

Ethel Côté : une professeure d’exception et une amie chère.

Bienvenue sur cette page dédiée aux témoignages en l'honneur de Mme Ethel Côté, professeure associée au pôle d'études et de recherche en Économie et innovation sociale à l'Université de l’Ontario français. Ces témoignages illustrent à quel point elle a été une femme exceptionnelle et soulignent sa contribution significative à la communauté.

Normand Labrie, recteur et vice-chancelier

Normand Labrie, recteur et vice-chancelier

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Mme Ethel Côté, professeure associée au pôle d’études et de recherche en Économie et innovation sociale à l’Université de l’Ontario français. Grande figure de l’économie sociale et solidaire, Ethel Côté a dédié sa vie à l’innovation sociale et au développement économique des communautés francophones de l’Ontario. 

Grande mécène, elle a été honorée à plusieurs reprises, notamment par sa nomination à l’Ordre du Canada, l’Ordre de l’Ontario, l’Ordre des Caisses populaires, la Pléiade - Ordre de la Francophonie, le Prix Saphir – personnalité féminine de l’année 2017, et championne de l’autonomisation économique des femmes – ONU. Ethel Coté a été une véritable leader, ayant formé près de 50 000 personnes et collaboré avec plus de 950 organismes, institutions et entreprises à travers le monde.

Le parcours d’Ethel Coté est un témoignage de son engagement pour une société plus juste, équitable et solidaire. Nous perdons aujourd’hui une professeure d’exception et une amie chère. 

Nos pensées vont à sa famille, à ses amis, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté. 

Normand Labrie
Recteur et vice-chancelier de l’Université de l’Ontario français

Leandro Vergara-Camus, professeur agrégé et responsable du pôle d’études et de recherche en économie et innovation sociale

Leandro Vergara-Camus, professeur agrégé et responsable du pôle d’études et de recherche en économie et innovation sociale

Témoignage pour le décès d’Ethel Côté

C’est avec une profonde tristesse que les professeur.e.s de l’UOF ont pris connaissance du décès de leur collègue Ethel Côté, qui nous a quitté bien trop tôt ce 16 octobre. Ethel était une femme de conviction, une femme d’action qui croyait en la justice sociale et la coopération. Elle était une force de la nature, avec une énergie débordante et un enthousiasme contagieux. Elle a été une collègue et complice de la première heure du pôle d’études et de recherches en économie et innovation sociale, des autres pôles d’études et de recherches et du corps professoral en général. Depuis le démarrage de l’UOF, Ethel se dévouait à l’enseignement de l’économie sociale pour former les futurs leaders du milieu communautaire. De plus, elle partageait avec une énorme générosité sa connaissance des organisations de la communauté franco-ontarienne et offrait ses nombreux contacts à quiconque à l’UOF pouvait en avoir besoin. Elle était notre catalyseur d’énergie. Elle laisse un vide énorme à l’UOF, mais aussi une source d’inspiration et d’espoir. Elle va nous manquer énormément.

Nous souhaitons exprimer nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches d’Ethel Côté et à tous ceux et celles qui l’on côtoyé au cours de sa vie.

Sa contribution à l’UOF :

La contribution inestimable d’Ethel Côté à l’économie sociale et solidaire et à la francophonie ontarienne a été soulignée par de nombreuses personnes déjà. Sa contribution à l’UOF est moins connue. Ethel était très fière de dire, que comme plusieurs, elle l’avait rêvé notre université pour et par les francophones et encore plus de dire qu’elle était descendue dans les rues d’Ottawa pour exiger le rétablissement du financement de l’Université. C’était sa façon de dire c’est notre université.

Au cours de ses trois années avec nous, comme partout ailleurs où elle est passée, elle a déployé sa générosité et son enthousiasme pour appuyer littéralement tous les membres de la communauté de l’UOF. Elle s’est impliquant dans l’enseignement, elle a donné des ateliers, elle a appuyé les étudiant.e.s dans la création de leur association et elle a assumé la vice-présidence du syndicat des professeures et professeurs de l’UOF. Bref, Ethel était là où elle sentait qu’on pouvait avoir besoin d’elle parce que c’était son université. 

Au niveau pédagogique, Ethel a incarné et donné vie à notre approche collaborative et expérientielle. Elle a participé dans nombreux de nos cours, souvent enseigné en équipe, en présentant les défis et les accomplissements réels des initiatives citoyennes, organismes communautaires et entreprises sociales au Canada. Elle a invité une grande quantité d’intervenants à venir témoigner et partager leurs expériences en économie sociale. À travers les activités et évaluations qu’elle nous a proposées, elle a permis aux étudiant.e.s de développer les compétences qu’ils et elles auront à exercer dans leur secteur d’activité. Avec sa façon d’interagir avec eux et elles, Ethel les a fait rêver qu’ils et elles pourront devenir des agents de changement. Toutes ces activités ont été nourries par son goût et son don pour l’échange, le partage et la réelle collaboration.

Au niveau de la recherche, Ethel voyait l’UOF devenir un lieu de recherche citoyenne, où chercheurs et chercheuses collaborent avec des praticiens et praticiennes de l’économie sociale et de l’entrepreneuriat. Avec quelques autres collaboratrices du MOFIF et d’Oasis et des étudiantes de l’UOF, elle avait des plans de développer un groupe de recherche sur le pouvoir agir et l’entrepreneuriat féminin/féministe. Son décès précipité ne nous permettra pas de voir ce rêve réalisé.

Merci, Ethel, pour ton dévouement à l’UOF, à tes collègues et aux étudiants et étudiantes!

Tu nous as quitté, mais ton exemple restera à toujours dans nos esprits.